En septembre 2011, L’Organisation Mondiale de la Santé publiait un rapport intitulé «Relever le défi mondial de la pollution atmosphérique1» mettant en évidence que ce type de pollution était en train d’atteindre au niveau mondial des niveaux dangereux pour la santé.
Dans ce rapport, le Dr Maria Neira, Directeur du Département Santé publique et environnement de l’OMS déclarait : «La pollution atmosphérique est un grave problème de santé et nous devons absolument redoubler d’efforts pour en atténuer les répercussions. (…) Si nous contrôlons et gérons l’environnement correctement, nous pouvons réduire considérablement le nombre de gens qui souffrent d’affections respiratoires et cardiaques, et de cancer du poumon. Partout dans le monde, l’air des villes est souvent pollué par les gaz d’échappement, la fumée des usines ou la suie des centrales électriques qui fonctionnent au charbon ».
Selon l’ADEME, qui constate que le niveau d’émission de pollution est globalement en baisse en Europe, l’Agence avance tout de même que chaque européen réduit son espérance de vie d’un an à cause de ces polluants.
L’un des adjectifs le plus souvent associé à celui de pollution atmosphérique est « invisible ». Dans les 15 mètres cubes d’air respirés chaque jour par un adulte, il se trouve quantité de produits dangereux pour la santé que nous ne pouvons pas voir, pas sentir, etc.
C’est sans doute là, sans jeu de mot, que la problématique de la transparence est la plus importante : si le public est globalement bien
informé des niveaux d’émission de pollution au niveau global, l’enjeu se situe plutôt au niveau de ces 15 mètres cubes. Pour lever l’invisibilité cette menace qui la rend parfois très abstraite, il apparaît nécessaire de sortir de cette dialectique de l’invisibilité, celle de la menace, et de l’opacité ou à tout le moins de l’abstraction de la mesure qui se situe au niveau d’un territoire parfois extrêmement étendu.
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