Mai 2011, dans le prolongement de la catastrophe de Fukushima et face au manque de transparence des autorités nippones en matière de mesure, se développait sur le territoire japonnais un des premiers réseau interconnecté de capteurs citoyens, Safecast, visant à mesurer les niveaux de radiation.
Cet évènement majeur, sa médiatisation au delà des sphères technologiques traditionnelles, a confirmé une intuition que nous avions depuis longtemps : à savoir que l’Internet des Objets, celui des capteurs, des commutateurs ou des compteurs intelligents et communicants était en passe d’acquérir la maturité nécessaire pour sortir des laboratoires des grandes entreprises et des grandes universités et se diffuser dans la société, trouvant ses usages et un terreau pour le développement de nombreux projets citoyens ou entrepreneuriaux.